Est-ce que tu es bien sûr de ne rien avoir oublié? On sait jamais, c’est pas si souvent qu’on y passe au Paradis…
Présentations
Avec la 2ème génération
Il n’aime pas trop ça, les chemins tout tracés. Son truc c’est d’être têtu et entêté, et quand on est comme ça et bien il faut prouver aux yeux de l’Univers tout entier qu’on est capable ailleurs que là où il serait facile de se faire une place. Donc, ses premières années furent teintées de finances, de ressources humaines, et surtout de communication. Il dirige l’agence de communication Buxum Communication avec ses deux autres associés, et leur petite quinzaine de personnes, et de là lui viennent ses meilleures et plus marquantes expériences. À l’arrivée de tout cela, une envie et une émotion grandissante à l’idée de rejoindre l’aventure Paradis. Le tout se concrétise en 2015, non sans garder un pied dans la communication en restant actif chez Buxum Communication.
Génération #2
Passage de témoin
entre père et fils
Le Domaine du Paradis, même si c’est une histoire de passion et d’émotion, c’est surtout une histoire naissante. 1983 n’est pas, dans le milieu viticole, une date de naissance commune pour un domaine viticole. Cela ne sera donc que la seconde génération qui sera comptabilisée au moment de rejoindre l’aventure. Alors que certains misent sur la tradition et l’ancienneté, il va nous falloir miser sur le dynamisme, l’envie et l’innovation! Rien que ça, c’est pas grand chose non?
Transmission orale?
C’est toujours ce qu’on préfère dire, il y a plus de charme à une transmission orale. Alors c’est donc ce qu’on dira! En réalité, c’est un petit mix de partages d’expériences et de savoir, d’apprentissage sur le tas, d’intégration et d’indépendance pour aller chercher l’info où elle est.
Depuis le mois de mai 2015, Jérémie a rejoint l’aventure du Paradis. Il aura eu besoin de bourlinguer un peu, à droite, à gauche, pour faire naître en lui la passion qui devrait animer chaque personne. Depuis qu’ils sont petits, les enfants Burgdorfer s’entendent dire que travailler avec eux, ça ne se fera que si l’envie y est véritablement. Le monde idéal n’existe pas partout, mais au Paradis on se doit de travailler avec son coeur d’abord. Et ça, ce n’est pas si simple.
D’abord il faut bien comprendre une chose qui est logique pour les premiers mais pas si facile pour les suivants, c’est que c’est un métier de passion. Il faut le faire par plaisir et par envie d’abord, et tout faire pour éviter qu’il se transforme en métier de contraintes. Quand on reprend ce qui a été créé par ses aïeux, ce n’est pas un choix qui est toujours très clair et très limpide. Mais qu’à cela ne tienne, quand on a l’envie, alors on fonce! On verra après pour les détails.
Avoir envie, d’accord.
et ensuite ?
C’est bien beau tout ça, mais ce ne sont que des mots en réalité. Il faudrait voir pour se mouiller un peu les mains, et comme le dit souvent Roger: « À la vigne, la terre est basse. Hein? ». Un sacré rigolo celui-là, et c’est pas son fils qui dira le contraire!
Quel rôle au Paradis?
Le Paradis, le nôtre en tout cas, fonctionne sur trois axes vitaux. La vigne, le vin, la gestion du tout. Le vin est confié à Florian, Clémence et Miguel. À eux trois ils forment une équipe rodée aux pires conditions pour en sortir le meilleur. La gestion financière et administrative, c’est l’affaire de tous, mais surtout de Séverine qui dirige ça d’une main solide. La vigne est gérée par Clémence et son équipe, et au-dessus de tout ça il y a Jérémie qui coordonne tout ce petit monde.
Apposer sa patte
Après avoir repris la gestion du vignoble grâce à un apprentissage du terrain et à l’appui des parcours et des hommes hors normes qui ont fait ce Paradis, qui connaissent tout par coeur, Jérémie s’est positionné comme chef d’orchestre. C’est dans ce rôle qu’il a pu apporter sa touche et entamer la mue du Paradis vers son nouveau cycle. Quelques notes de gestion, une vision globale de la communication et des activités, une dynamique de travail et tutti quanti. La philosophie maison, il n’y coupe pas. Pour diriger le Paradis, il faudra l’avoir mérité auprès de toutes celles et ceux qui le font vivre. Les droits du sang n’égalent pas ceux du mérite, et pour mériter il faut bosser.
C’est donc parti pour une nouvelle aventure avec le même ADN, prendre du plaisir en gardant les choses simples. Chercher à être meilleurs demain, prendre le plaisir où il est… Affaire à suivre!